Temps suspendu, étouffé du soleil si absent cet été, moiteur qui fait que chaque geste coûte.
Tout semble encore au ralenti dans l'attente de l'orage espéré. Nous le
savons inévitable.
Le président lui gesticule, pour se donner de l'air.
Suant de promesses, il se heurte, à chaque pas, à la réalité... Feignant l'étonnement face aux conséquences de sa politique sur la vie de millions de gens.
Comédie qui ne trompe personne. N'est pas « Bebel » qui veut !
Fragilisé. Comme d'autres, il est en campagne, espérant rester roi au service des plus puissants.
La crainte de l'explosion sociale le hante.
Pour sa politique au service des plus riches, les salariés, les retraités, les chômeurs ont payé le prix fort.
Passé le temps de la pandémie, les attentes et les besoins sociaux ressurgissent avec force et urgence.
Si elles ne font pas la une des journaux, combien de luttes éclatent dans les entreprises pour les salaires, l'emploi, la sauvegarde et le développement des services publics ?
Les raisons ne manquent donc pas pour aller à la rencontre des salariés et construire avec eux les réponses aux besoins qu'ils expriment et leur permettre de s'organiser pour les faire aboutir.
C'est le sens de la préparation de la journée d'action du 5 octobre.
Donnons-lui plus d'ampleur encore pour que chacun puisse retrouver la force de changement.